La gazette est un périodique qui vous
informe sur tous les sujets ayant
trait à la vie du triathlète : entraînements, santé, conseils. Il résulte
de la sélection d’articles de presse, de communications scientifiques ayant un lien avec l’actualité, le cours d’une saison de triathlon.
Article du 13-02-2012 : L'entraînement et le froid (source Multriman)
Le matériel :
Une tenue adaptée participera à une bonne adaptation avec :
Une triple couche (une première couche technique puis une micro-polaire plus un coupe vent respirant) vous permettra d’affronter les grands froids sans oublier :
Les gants, le bonnet (nous perdons plus de 20% de chaleur par la tête) et enfin un foulard ou un « buff » autour du coup. En effet nous brûlons beaucoup de calories si notre cou est à nu car notre organisme va « dépenser » de l’énergie pour réchauffer le sang circulant dans la veine jugulaire avant qu’il ne revienne au cœur.
Ce foulard ou « buff » sera aussi mis devant la bouche en cas de température proche de –10° afin de réchauffer l’air avant de l’envoyer vers notre système pulmonaire.
Les allures :
A partir de – 5° toutes les séances seront courues au plus à 85% de FCM ainsi une séance de type V.M.A se transformera en séance au seuil (l’idée étant de conserver la tonicité des appuis sans provoquer une trop forte hyperventilation).
A l’approche de –10° seules les séances en endurance seront maintenues (les séances intenses seront reportées).
L’échauffement :
Lorsque les températures sont négatives il convient de prolonger l’échauffement avant une séance jusqu’à 30mn. Vous devez ressentir que votre corps produit de la chaleur.
Le retour au calme :
En cas de froid intense maintenez une allure régulière jusqu’au retour à votre domicile ou vestiaire.
Changez-vous immédiatement puis réalisez au chaud quelques minutes d’étirements passifs.
Enfin, même si c’est « tentant » ne prenez pas une douche trop chaude afin d’éviter tout choc thermique.
Enfin n’oubliez pas de vous hydratez régulièrement car même en hiver nous nous déshydratons très rapidement (surtout par froid sec).
Article du : 13 janvier 2010 - L'ETIREMENT DU PSOAS
Malheureusement, les gens ne connaissent souvent que les muscles
superficiels et esthétiques, comme les biceps, les pectoraux et les muscles qui
font de belles fesses ! Mais les gens ignorent les muscles les plus importants
comme le psoas.
Le muscle psoas est fondamental à connaître
puisqu’il est responsable d’environ 50% des lombalgies.
Le psoas est un muscle qui origine de la hanche, qui traverse l’abdomen dans
le quadrant inférieur et qui s’attache profondément sur les cinq vertèbres
lombaires.
Ce muscle a une prédisposition particulière à devenir tendu
puisque son fascia est en continuité avec celui du rein et également en
continuité avec le diaphragme.
Ce faisant, le psoas réagit énormément au
stress émotionnel et particulièrement, aux peurs.
Les peurs constituent
l’émotion négative prédominante à l’heure actuelle sur la planète. De plus,
étant donné les postures assises fréquentes dans les divers poste de travail, le
psoas ne bénéficiant pas d’étirement sur une base régulière, accumule ces stress
et devient rapidement tendu, voir même rétracté.
Pourtant, beaucoup de professionnels oublient de s’en préoccuper et de
l’évaluer et ce faisant, ne parviennent pas à aider efficacement leurs patients.
Dans notre société nord-américaine, nous avons tendance à nous fier beaucoup
trop souvent uniquement sur le résultat d’examens par radiographie et imagerie
médicale.
Ces tests ne devraient être utilisés uniquement lorsqu’on
obtient dans notre examen objectif des éléments suffisants pour établir qu’une
structure mécanique puisse être endommagée et que l’intervention chirurgicale
peut être envisagée.
Ce n’est pourtant pas ce qui se passe. Lorsqu’on
n’obtient pas les résultats escomptés ou que l’on atteint un plateau de
récupération, plusieurs médecins réfèrent immédiatement pour de tels examens
dans l’espoir que l’on trouve la réponse au problème du patient et souvent, ces
résultats s’avèrent négatifs.
Lorsque le psoas est trop tendu, il exerce une tension beaucoup trop
importante dans le bas du dos et engendre des douleurs lombaires. La position
couchée sur le dos les jambes allongées devient difficile à tenir longtemps car
la douleur s’installe et oblige l’individu à changer de position.
Le
psoas est également en cause dans plusieurs douleurs abdominales basses.
Chez les personnes âgées, il engendre une flexion du tronc vers l’avant.
Qui n’a pas déjà remarqué que les personnes âgées ont tendance à marcher de plus
en plus courbées vers l’avant. Ce faisant, ils perdent progressivement
l’extension de la hanche; font des pas de plus en plus petits et leur équilibre
devient de plus en plus précaire.
Comme l’extension de la hanche devient
limitée, la lubrification de la partie arrière de la hanche ne se fait plus
adéquatement et les phénomènes de dégénérescence s’installent.
L’usure
qui s’ensuit devient parfois tellement importante que les orthopédistes doivent
procéder à une intervention chirurgicale, la prothèse totale de hanche. Il se
fait à tous les jours dans tous les hôpitaux de multiples remplacements de
hanche par prothèse totale qui pourraient souvent être évités par l’application
d’exercices d’étirement du psoas à domicile sur une base régulière.
Ces
exercices sont très simples à exécuter ils sont démontrés dans les vidéos
ci-dessous (extraits du DVD de Sebastien Plante :
Video exercices
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Video exercices
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Video exercices
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Video exercices
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Video exercices
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Cela ne vous prendra que
cinq minutes par jour mais vous préviendrez bien des maux. Ces exercices
devraient être pratiqués par tous.
Sébastien Plante
Physiothérapeute et ostéopathe
www.sebastienplante.com